Savio Michellod - Conseiller communal et député - msavio.org

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18 janv. 2013

Hôpitaux fribourgeois - entre déboires, déceptions, incompréhensions

La directrice général de l'Hôpital fribourgeois (HFR) a annoncé  sa démission pour le 30 juin 2013, moins d'une année après son entrée en fonction. Cela prouve à tout ceux qui auraient osé en douter (comme moi) que la décision de fermer l'hôpital de Châtel-St-Denis, soutenue par les autorités du district de la Veveyse, a été prise dans un climat de confiance et de sérénité. Enfin, c'est ce qu'on est censé croire !

Bientôt, plus personne n'y verra clair. L'opacité de ce dossier, l'inconsistance de la Présidente du Conseil d'Etat Anne-Claude Demierre et la complexité des problèmes du système hospitalier fribourgeois sèment le trouble au sein de la population. Certain se battent pour sauver leur site hospitalier, comme la Singine, pourtant si proche de Fribourg et de l'hôpital cantonal.

En Veveyse, cet évènement met en lumière l'absence de vision à long terme. L'Hôpital de Châtel-st-Denis, qui fut pendant longtemps renommé loin à la ronde, n'est presque plus. Était-ce si inéluctable ? Une décision a été prise - fermer l'hôpital - sans attendre les conclusions de l'étude de faisabilité concernant la stratégie de l'hôpital fribourgeois (HFR). Sur quelles bases et pourquoi ? Ce n'est pas le projet de centre de santé dans les bâtiments actuels de l'hôpital, dont la réalisation n'est de loin pas certaine, qui pouvait motiver cette décision.

J'en reviens à la démission de Mme de Vos Bolay, personne sans aucun doute compétente et apte à diriger les réformes de l'HFR. Seulement voilà, elle était seule. Anne-Claude Demierre, ministre de tutelle de l'HFR, ne parvenaient pas à masquer son manque de vision sur l'avenir de l'HFR. La Conseillère d'Etat socialiste n'a pas non plus montré que le gouvernement fribourgeois était au côté de la direction de l'HFR. Seule face aux attaques, elle a jeté l'éponge. C'est assez compréhensible.

Et maintenant ?
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