Il n'y aura pas de fusion en Veveyse avant la fin de la législature (2016). Ce n'est pas une surprise. Ce n'est pas une déception non plus. La manne promise par la Loi sur l'encouragement aux fusions de communes (LEFC) n'a pas suffit à convaincre les élus communaux Veveysans de préparer leur mariage durant cette législature.
Il est vrai, les tâches d'un élu d'une commune de taille moyenne sont complexes. Le conseiller communal ne peut se limiter à la définition de la stratégie politique. Il est aussi dans l'opérationnel, sur le terrain. Cette proximité rend la tâche passionnante mais aussi très prenante. Tant et si bien que je consacre en moyenne près d'une heure par jour à ma commune. Ce n'est pas toujours simple, mais j'aime ce défi et m'engagerai volontiers pour un second mandat en 2016.
La Préfecture de la Veveyse, dans son rapport au Conseil d'Etat, propose donc le statu quo. La Conseillère d'Etat Marie Garnier n'appréciera pas. Tant pis. Lorsqu'une majorité des communes veveysannes sentira que les ressources manquent - ressources humaines et financières - peut-être que le temps des fusions sera venu. Aujourd'hui, tout va encore beaucoup trop bien pour qu'une majorité soit prête à franchir le pas. Il est par contre temps, aujourd'hui déjà, de réfléchir à l'avenir et d'étudier les avantages et inconvénients d'une fusion à 9 ou de tout autre scénario.
Les choses ne se sont pas passées ainsi. Pendant 18 mois, en Veveyse, le mot fusion était tabou. La proximité des élections a peut-être joué un rôle. Peut-être... Silence donc. Novembre 2012 arrive et, soudain, changement de cap ! Il faut fusionner les 9 communes ! Mieux encore, il faut que la convention de fusion soit prête et validée pour le 30 juin 2015, date buttoir pour les demandes d'aides financières prévues par la LEFC.
Heurtée par cet empressement soudain, la majorité des communes n'a pas soutenu ce projet. Aucune alternative n'ayant été discutée, on en restera là. Le statu quo, 9 communes et peut-être, d'ici 2021, d'autres idées. Marie Garnier pourra nous montrer tout son désaccord, jamais les Veveysans ne se feront imposer une quelconque fusion par Fribourg. Surtout qu'au niveau cantonal, la gestion de ce dossier laisse à désirer.
Il est vrai, les tâches d'un élu d'une commune de taille moyenne sont complexes. Le conseiller communal ne peut se limiter à la définition de la stratégie politique. Il est aussi dans l'opérationnel, sur le terrain. Cette proximité rend la tâche passionnante mais aussi très prenante. Tant et si bien que je consacre en moyenne près d'une heure par jour à ma commune. Ce n'est pas toujours simple, mais j'aime ce défi et m'engagerai volontiers pour un second mandat en 2016.
La Préfecture de la Veveyse, dans son rapport au Conseil d'Etat, propose donc le statu quo. La Conseillère d'Etat Marie Garnier n'appréciera pas. Tant pis. Lorsqu'une majorité des communes veveysannes sentira que les ressources manquent - ressources humaines et financières - peut-être que le temps des fusions sera venu. Aujourd'hui, tout va encore beaucoup trop bien pour qu'une majorité soit prête à franchir le pas. Il est par contre temps, aujourd'hui déjà, de réfléchir à l'avenir et d'étudier les avantages et inconvénients d'une fusion à 9 ou de tout autre scénario.
Un manque de vision du canton
La LEFC a été adoptée par une large majorité des votants fribourgeois en 2011. Dès ce moment là, Conseil d'Etat, Préfecture et communes auraient dû étudier d'éventuelles fusions. Cela leur laissait 4 ans pour présenter ou non une convention de fusion. Le temps de consulter la population, de faire des études, de réfléchir et, peut-être, d'avancer.Les choses ne se sont pas passées ainsi. Pendant 18 mois, en Veveyse, le mot fusion était tabou. La proximité des élections a peut-être joué un rôle. Peut-être... Silence donc. Novembre 2012 arrive et, soudain, changement de cap ! Il faut fusionner les 9 communes ! Mieux encore, il faut que la convention de fusion soit prête et validée pour le 30 juin 2015, date buttoir pour les demandes d'aides financières prévues par la LEFC.
Heurtée par cet empressement soudain, la majorité des communes n'a pas soutenu ce projet. Aucune alternative n'ayant été discutée, on en restera là. Le statu quo, 9 communes et peut-être, d'ici 2021, d'autres idées. Marie Garnier pourra nous montrer tout son désaccord, jamais les Veveysans ne se feront imposer une quelconque fusion par Fribourg. Surtout qu'au niveau cantonal, la gestion de ce dossier laisse à désirer.